Alii, c'est Marie-Pascale!
Levés tôt pour prendre le ferry, on a attendu le départ en mangeant des crêpes au beurre d'arachide achetées au dépanneur du coin. Après une scène de power trip où la dame qui récolte l'argent du bateau a copieusement engueulé un employé qui avait abimé le bateau en retirant une bouée trop tôt, on a filé vers Koror sans encombre. Coup de chance, les proprios de l'auberge Adventures Inn, où on avait dormi à Peleliu, prenaient eux aussi le traversier et nous ont gentiment fait un lift du quai jusqu'à notre hôtel à Koror. Merci!!
On avait réservé un cours d'introduction à la plongée sous-marine en après-midi, et d'ici là, il restait quelques tâches administratives de voyage à faire. Les deux prochains jours allaient être réservés pour la visite de Babeldaob, la grosse île au nord de Koror. Après une énième tentative de rejoindre un des rares hébergements, on a fait d'autres appels jusqu'à ce qu'on tombe sur une place qui répondait au téléphone... Puis on a quitté pour aller réserver une auto, seul moyen d'explorer sans guide cette région du pays.
Première agence de location? Fermée définitivement. Deuxième agence? Il ne reste plus d'auto disponible, mais peut-être que quelqu'un va revenir plus tôt aujourd'hui, mais c'est pas sûr... Bon... Ah, il y a une troisième agence un peu en retrait du centre? Nos tentatives pour les appeler furent un échec. On s'y est donc rendus, à environ 15 minutes de marche rapide, alors qu'on voyait le temps passer d'ici notre rendez-vous en PM... "Vous avez marché jusque ici?!" nous dit, incrédule, la dame de l'agence, dans ce pays où une marche de 5 minutes a l'air d'être considérée comme une distance incroyable. "Vous auriez dû appeler!", "Oui ça sonnait toujours occupé" (comme 50% des appels qu'on a essayé de faire depuis notre arrivée...) Tout ça pour dire qu'on a heureusement pu réserver une auto pour le lendemain, et qu'on nous a reconduit au centre-ville après!
On se trouvait un peu cons d'avoir réservé notre hôtel "non remboursable" sans s'être assurés d'avoir une auto disponible... Tout finit par s'arranger en voyage on dirait, mais on se questionne souvent à savoir si un jour la chance va nous lâcher!
Parenthèse sur les autos ici: la majorité ont leur volant à droite, mais se déplacent pourtant du même côté de la rue que nous. On a raisonné la chose en se disant que beaucoup d'autos semblent importées du Japon, où ils conduisent avec le volant à droite, mais sur la voie de gauche comme en Angleterre. Reste qu'on ne trouve pas que c'est super efficace pour la conduite, ayant vu quelques accidents évités de peu quand les conducteurs reculent...
Il nous restait 30 minutes pour dîner avant notre cours de plongée, donc on s'est dirigés vers un resto japonais qui offrait des menus pour le dîner. Ok, on avait sûrement été optimistes pour le temps requis, mais le service a été super long, recevant nos plats justement après 30 minutes d'attente... On s'était rendus compte de notre mauvais calcul et François avait déjà couru à l'hôtel pour appeler notre compagnie de plongée pour leur demander de venir nous chercher 15 minutes plus tard. Hilala, on (surtout moi) déteste être en retard...
"Frenchie", un Français (duh) qui travaillait pour l'agence Sam's Tours, allait être notre professeur pour l'après-midi! Instructeur de plongée à Palau depuis 1 an et demi, il nous a informé que très très peu de touristes prenaient les cours d'introduction à la plongée ici, sachant que c'est la (seule?) raison pourquoi les gens viennent visiter Palau habituellement. Attablés avec lui, il nous a expliqué la base de la plongée puis est venu le temps de mettre le tout en pratique! François était un peu anxieux pour la plongée en tant que telle, moi pour l'étape où on saute dans l'eau avec notre équipement... Rendus dans l'eau juste derrière Sam's Tour, on a pratiqué les différents exercices appris précédemment: vider son masque, rattraper le tuyau qui amène l'air et le remettre dans sa bouche sous l'eau etc.
Puis on est partis pour 35 minutes de plongée, qui sont passées beaucoup plus vite que ça! Même si c'était un site "ordinaire" de Palau, juste derrière une zone avec plein d'entreprises, c'était déjà impressionnant! Au début, il y a eu un "poisson crocodile", une laideur sous-marine qui se terre dans le sable, mais qui est assez rare paraît-il. Et puis on a nagé avec plein d'autres poissons, plusieurs qu'on n'avait pas encore vus dont un aux écailles léopard! Et des bénitiers géants également!
On s'habitue quand même assez vite à respirer sous l'eau, une fois les premières respirations passées. Le poids de l'équipement et de la bonbonne est vraiment léger sous l'eau (contrairement à quand on est au sol) et on doit s'ajouter des poids à la taille pour pouvoir plonger profondément. À chaque mètre de descente ou juste avant que les oreilles fassent mal, il faut se pincer le nez et souffler pour égaliser la pression. Aussi, il ne faut pas arrêter de respirer, pour que les poumons ne se collabent pas sous la pression. Au final, on est descendus jusqu'à 12 mètres, ce qui est le maximum autorisé pour le cours qu'on faisait!
On est ressortis de cette plongée bien contents de notre première expérience! On a donc réservé pour une "vraie" journée de plongée (pour débutants) quelques jours après avec la même compagnie.
Après un petit lavage de linge et une bonne douche (c'est fou comme on devient collants et poisseux avec de la crème solaire et de l'eau de mer!), l'unique resto indien du pays nous attendait. François a tenté la bière locale, la Red Rooster, et on a englouti la quantité (finalement un peu grande) de délicieuse nourriture qu'on avait commandée. La charmante serveuse philippine était d'ailleurs impressionnée qu'on ait réussi à tout finir!
À bientôt!
Si je déduis bien, vous avez survécu à votre vraie plongée aussi. De même qu'aux volants à droite.
RépondreEffacerQuel plaisir de vous lire et de vous relire! M E R C I BEAUCOUP de votre générosité! Je peux savourer délicieusement votre texte sans la chaleur et l'humidité.
RépondreEffacerJ'ai été surpris par ce genre de musée de guerre assez bien conservé à portée de vélo du paradis de la plongée.
Un jour il va falloir vous fournir des chapeaux Tilley ou Chinois pour protéger vos épaules... et vos nombrils.
Rencontrer toutes sortes de voyageurs dans un paradis du tourisme c'est "normal" mais, une chance qu'on vous sait honnêtes (et qu'en plus ça ne s'invente pas), parce que rencontrer des gens qui, non seulement connaissent l'existence de Blanc-Sablon, mais encore y ont mis les pieds, ben là,,, c'est le pompon!
:)
EffacerIl est 9h42 29 avril à Palau, vous avez probablement les pieds dans un des avions qui vous ramènent à Sh... et les doigts sur les touches, peut-être?
RépondreEffacerÀ essayer de dormir sûrement!
EffacerYESSSS!
RépondreEffacerContrairement à la charmante serveuse philippine, je ne suis pas étonnée d'apprendre que vous avez tout mangé! Madeleine
RépondreEffacerMême moi j'étais bien pleine après, imagine...
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